Cary Grant, de l'autre côté du miroir
Mark Kidel présente une nouvelle facette de Cary Grant, l’un des plus grands acteurs Hollywoodiens. Il est devenu une icône à travers ses rôles dans certains films de l’âge d’or. Mais Grant est aussi quelqu’un de perturbé ; il se décrit comme caché derrière un masque, une façade, ne se révélant jamais à lui-même, ne permettant pas aux autres de le connaître vraiment.
Grant est né Archie Leach à Bristol, en Angleterre. A l’âge de 11 ans, son père fait interner sa mère en hôpital psychiatrique, sans le dire à son fils. Un sentiment d’abandon croît chez Archie, créant un vide, qu’il ne réussira à traiter qu’au milieu de sa vie, lorsqu’il devient l’un des premiers à utiliser le LSD comme thérapie. En plus de 100 séances chez un psychiatre de Beverly Hill, Grant a réexaminé sa vie et s’est exorcisé de ses démons. Il peut finalement déclarer « enfin, je suis proche du bonheur ».
Ce film utilise ses mots issus de son autobiographie inédite permettant à Grant de raconter son histoire à la première personne. Les images du film ont en grande partie été filmées par l'acteur, la plupart n’ayant jamais été vues auparavant. Son regard cinématographique nous apporte une riche mosaïque de personnalités, lieux et images impressionnistes nous offrant la meilleure expression de son propre parcours.